|
A l’aube du XIX° siècle, comment se présente notre petite bourgade de 1600 âmes ? Bien des aspects de l’Ancien Régime perdurent, cependant que s’affirment les caractères spécifiques qui en feront le renom. Certes les particularités attachées au site demeurent mais la proximité de la capitale génère une spécialisation de l’agriculture, l’arrivée du chemin de fer contribue à modeler de nouveaux quartiers dans une ville qui s’agrandit ; la fonction résidentielle se précise, de nombreux étrangers et personnages de renom cherchent repos ou asile sur notre sol.
Quel est le point commun entre la tragédienne Rachel, le peintre Pissaro, le journaliste Edwards, le président Brisson et le musicien Boieldieu ? Tous ont résidé ou demeuré à Montmorency.
Les Montmorencéens vont se trouver au XXe siècle malgré eux entraînés dans la « mondialisation » fournissant des bataillons de soldats qui iront combattre loin de leur sol natal, subissant comme tout Français le poids de plusieurs occupations étrangères et atteints par le contre coup de la grande crise mondiale. La ville dépasse alors les 10 000 habitants.
Permanences et mutations, tels seront les grands axes qui seront dévoilés dans ce deuxième tome de l’histoire de Montmorency, ouvrage étayé par une abondante iconographie, mais volontairement dépourvu des notes et références habituelles, afin d’en faciliter la lecture.
|